Conclusions
- Pendant ce voyage j'ai omis de photographier les nouvelles villes construites selon le modèle chinois qui sont, à mon goût, une insulte à la civilisation tibétaine. C'est sans doute un manque pour ceux qui veulent découvrir toutes les faces du Tibet. Par ailleurs, je n'ai pu photographier les intérieurs les plus riches des monastères, soit parce que les volumes exigeaient des éclairages mutiples et puissants, soit à cause de la présence de moines qui interdisaient toute prise de vue.
- Si on fait le bilan du nombre de monastères visités, nous avons pu entrer dans 87, 1 était fermé mais on pouvait
entrevoir l'intérieur depuis les ouvertures de l'étage, 1 était en ruines et nous avons été refoulé
devant Tarting G. La carte ci-après nous montre leurs emplacements.
cliquer pour ouvrir la photo du monastère - ensuite cliquer sur l'image pour revenir
- Un des buts de l'expédition était de vérifier la précision des coordonées géographiques en longitude et latitude puisque la résolution de mes cartes était supérieure à la plupart des cartes connues, lesquelles cartes ne concordaient pas entre elles. Le résultat est tout à fait satisfaisant. On voit sur la carte ci-jointe le tracé des routes sur mes cartes avant le départ et le relevé des toponymes que nous avons effectués. Les écarts les plus importants portent sur 500m.
- En ce qui concerne l'étude toponymique, elle sort du cadre de cette présentation. Elle nous a permis d'éclaircir la méthode utilisée par les chinois pour transcrire les toponymes tibétains. Il semble que les différences qu'on note d'une région à une autre s'explique par le fait que les équipes ont traité les problèmes de transcription phonétique par des méthodes différentes. Enfin l'orthographe tibétaine a été notée quand celà a été possible.
- Post-scriptum: A certains moments, les faits et les émotions que j'ai essayé de transcrire peuvent paraître excessifs. Je suis heureux d'avoir eu mon fils pour témoin. Pour nous, ces faits resteront marqués à tout jamais dans notre mémoire. De retour en France, nos interlocuteurs ne feront qu'en sourire. Il faut les avoir vécus pour les prendre au sérieux. Nous savons maintenant que d'autres formes de vie et de pensées existent et que notre mode vie Occidental actuel ne peut en aucun cas devenir un modèle pour l'humanité.