Résumé=Nous visitons le matin le monastère de Tashilhunpo et reprenons la vallée du Nyang chu jusqu'à Shalu G avant de rentrer à Shigatse.
Le matin, Olivier et moi, nous partons visiter le fameux monastère de Tashilumpo, l'ancienne résidence des Panchen-Lamas, qui a été épargnée des destructions de la révolution culturelle.
Lorsque le Dalaï-lama fuit le Tibet en 1959, le Panchen-Lama (ils avait sensiblement le même âge), pactise avec les Chinois. Il vivra un exil doré à Pékin et sera souvent photographié en compagnie du Président Mao. Il servit alors d'alibi aux communistes pour couvrir leurs actes de répressions au Tibet. Mais dans les années 80s, il écrivit un livre décrivant toutes les ignominies dont il avait été victime. Il fut emprisonné et mourut en prison, sans doute par absence de soins. Un exemplaire de ce texte est parvenu en Occident!
L'entrée principale part du Sud de la ville. Sans doute une bizarrerie des chinois pour limiter sa fréquentation.
Le circuit habituel nous conduit à un groupe de chortens blanc avant d'accéder aux chapelles contenant les grands chortens en or des Panchen lamas.
Nous continuons vers Shalu. Nous refaisons une partie de la route que nous avions suivie hier, ce qui prouve bien que la route au Sud est coupée à la sortie de Shigatse.
Cinq kilomètres avant Shalu nous découvrons à main droite une maison tibétaine à l'allure d'un temple dénommé Gyengong Lhakang qui en cours de reconstruction.
Nous traversons le village de Shalu.
Le monastère se trouve à la sortie du village. Nous entrons dans une cour et ensuite, pour accéder à lintérieur, par une porte latérale à gauche. Dans le premier bâtiment du 11ème siècle, un grand couloir donnait sur 4 chapelles de chaque côté. Aujourdhui ces salles obscures qui ont servis de cave et sont couvertes de peintures très anciennes et très dégradées ne sont toujours pas ouvertes au public. Ce bâtiment fut ensuite agrandi au 13ème siècle pour atteindre son aspect actuel très particulier. Il conserve encore aujourdhui sa couleur dorigine bleu violacée qui indique son appartenance à la famille Sakyapas. Le nouveau Dukhang situé en prolongement est entouré de chapelles latérales. Les peintures dorigine sont dune qualité remarquable. La précision des détails et léclat des coloris de ces peintures nont jamais été égalés en Asie. Le spectacle de ces 4 Jinas de 2m de haut donne autant démotion que celui de la Joconde à Paris. Que de chefs duvres découverts en si peu de temps ! Nous quittons ces lieux à regret !
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