Pempo-Yerpa-Lhasa


carte jour 18

Nous prenons la route de Lhasa. Nous rejoignons le Kyi chu avant de prendre une vallée latérale qui mène aux grottes de Yerpa. Nous continuons ensuite sur Lhasa


Pempo - Dans cette partie de la ville, il y a des bâtiments à la chinoise, mais la ville est assez aérée et ceux-ci s'intègrent assez bien dans le paysage. Dans cette vallée, les routes et les champs sont bordés par des alignements d'arbres ce qui est inhabituel au Tibet où les arbres sont assez rares. Cette portion de route où se trouve notre guesthouse se termine par un pont qui ne mène qu'à des villages isolés et que le chauffeur emprunte à tort. Il fallait tourner à gauche avant le pont pour trouver une grande ligne droite, la route de Lhasa.

En suivant cette route, tous les 5 kilomètres environ, il y a des chemins qui mènent à des villages situés à l'écart de la route. A droite une grande vallée qui mène au monastère de Yerpa que nous allons atteindre par la route depuis les rives du Kyi chu. La vallée est riche et de nombreux paysans vaquent dans les champs. Nous poursuivons jusqu'à atteindre les rives du Kyi chu. Nous continuons en descendant celui-ci jusqu'à une vallée latérale qui est à notre droite et qui mène au monastère de Yerpa..

La piste est difficile, comme toutes les pistes qui mènent à des lieux saints au Tibet, et la vallée étroite. Nous la remontons et passons un village.

Après une demi heure de route, elle se divise en deux. Yerpa est située sur une butte à l'intersection des deux vallées et nous arrivons sur un terre-plein face à un petit village tibétain à l'entrée de l'embranchement Ouest. Il faut laisser la voiture et poursuivre à pied. Le monastère est atteint après une heure de marche.

Nous arrivons sur un faux plat où les fondations des bâtiments détruits par les Chinois sont encore visibles;

mais il faut gravir encore la montagne pour arriver aux chortens, aux temples et aux grottes de méditations. La pente est raide, on aperçoit le dénivelé.

Il y a une grotte qui est plus loin à l'est et que je ne visiterai pas.

La vue sur la vallée en dessous de nous et qui porte au-delà du Kyi chu est magnifique. Nous entrevoyons même, la mer de cîmes enneigées qui enserrent les provinces centrales du Tibet. Nous croisons un groupe de touristes hongrois, ce qui prouve que la mémoire du grand thibétologue Csomas de Koros n'est pas perdue.
En descendant nous croisons des lapins et des yaks en liberté qui nous regardent passer sans être pour le moins effarouchés. Comment ne pas être surpris par le fait que les animaux que nous avons partout croisés, des oiseaux, des rapaces qui, du bord des routes qui mènent aux cols, guettent des proies dans le fond de la vallée, les mulots, lapins, etc acceptent d'être approchés à quelques mètres ou bien moins sans s'enfuir. Ils savent que l'homme est un ami !


Revenus dans la vallée du Kyi chu nous poursuivons vers Lhasa qui ne peut être bien loin maintenant. Curieusement nous allons franchir un petit col. Les Chinois ont profité de cette surélévation du sol à cet endroit pour aménager un bassin de retenue d'une partie des eaux du Kyi chu et pour créer une usine hydro-électrique. La route en redescendant sur les faubourgs Est de la ville s'améliore sensiblement et nous arrivons directement devant le bâtiment des Télécoms où nous nous arrêtons, en vue de nous permettre de passer quelques communications par téléphone et de rassurer nos familles en France. Comme nous avons quelques heures de libres devant nous, nous retournons visiter le Jokhang, et refaisons le tour des boutiques du Barkhor. Le soir notre guide passe l'hôtel pour déposer en cadeau un CD de musique tibétaine à Olivier. Il nous fait savoir que son épouse doit se faire opérer d'urgence des ovaires et il craint de ne pas pouvoir poursuivre avec nous notre voyage. Nous le voyons donc pour la dernière fois. Encore une fois nous serons à nouveau les hôtes de Tensing et Lobsang. Olivier insistera et nous réglerons le repas.


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